Mercredi, nuit

 

          Pas d'Internet durant deux jours. Rien que de la musique à partir du téléphone de Franck et des films sur mon pc. Je n'ai pas pu me répandre en écritures sur mon blog.

          Le réveillon s'est passé aussi bien que possible. Très calme. Nous avons fait une partie de Trivial (victoire écrasante de l'équipe Gwen/Stef face à Franck/Philippe). Puis nous avons regardé deux films. Pas beaucoup mangé finalement de tout ce que nous avions acheté. Je ne me souviens même pas du deuxième film. Un peu saoûle la Stef. Un peu, mais pas trop non plus. Je n'ai pas l'habitude de boire du vin. Nous avions remplacé le champagne par du crémant de Bourgogne, moins cher et tout aussi festif.

         Mais en fait de festif, je crois que nous nous sommes quand même un peu ennuyés. Franck et Philippe ne sont pas des gens très joyeux. Franck se plaint et Philippe ne s'intéresse à rien. Pas facile.

        Le père de Franck a débarqué hier après-midi avec les huîtres et le saumon. Il a fait pousser lui-même les huîtres et fumé le saumon. Il est ici jusqu'à samedi, il visite famille et connaissances dans le coin. Il dort dans un studio qu'on lui prête. Les rapports de Franck avec lui ne sont pas simples et l'ambiance est un peu tendue. Il reste jusqu'à samedi. Moi, je dois me lever plus tôt que d'habitude car il verrait peut-être d'un mauvais oeil le fait que je me lève à midi. J'ai hâte qu'il reparte, car je n'ai pas grand-chose à lui dire.

        Samedi, le père repart et Philippe débarque pour manger les huîtres. Dimanche, nous sommes invités chez la mère pour manger le midi. Je voudrais bien être un peu tranquille et me lever à l'heure que je veux.

       Aussi, une bonne nouvelle : Franck touche de nouveau l'ASI et il a même reçu le rappel du mois dernier. Finalement, on ne sait pas pourquoi il n'a reçu que sa pension lors du dernier paiement. 

       Demain après-midi, je l'emmène chez le dentiste. Je crois qu'il appréhende beaucoup le rendez-vous. Comme il vit que son visage n'est pas une frontière, il ne sait pas comment va se passer l'intervention, avec le dentiste penché sur sa bouche ouverte.

       Et vendredi, un autre rendez-vous avec l'infirmière qui lui fait ses ordonnances, depuis qu'il ne voit plus de psychiatre.

       Enfin, je sacrifie à la tradition et vous souhaite une bonne année !