Il pleut des cordes depuis le début de soirée. Max reste à l'abri, près de moi, sous le bureau comme un chien.
Franck m'a pris la tête aujourd'hui. Il n'a que ça à faire. Toujours la même rengaine.
J'ai enfin un justificatif de domicile pour ma carte d'identité.
Ça va prendre du temps, mais je vais partir. En attendant, je serre les dents. Je me demande ce que je pourrais faire pour être heureuse, ici et maintenant, sans attendre d'être partie. Vivre ma vie le mieux possible, ici et maintenant. J'essaie de lire un peu.
La mère de Franck a emménagé samedi dans sa maison. Elle ne nous a pas sollicités, tant mieux. Les travaux ne sont pas terminés. Dimanche, nous avons vu Gwen et Philippe.
J'aimerais bien rencontrer de nouvelles personnes. Mais dans la situation actuelle, c'est très difficile. Des gens qui m'apprécient, tout simplement, telle que je suis.
Commentaires
C'est un peu comme si tu étais en prison et que tu essaies de vivre ton emprisonnement le moins mal possible. Sauf qu'en prison, c'est parce que tu as fait une connerie, ce qui n'est pas ton cas et qu'en prison, ce n'est pas toi qui décide du jour de ta libération. Je suis contente que tu dises que tu vas partir.
Il y a un proverbe de je ne sais plus qui disant : "le bonheur n'est pas au bout du chemin. Le bonheur EST le chemin."
Je me retrouve dans cette situation et c'est comme ça, c'est ma vie. Ça pourrait être pire.
Je ne veux pas attendre d'avoir quitté Franck pour être heureuse. Je veux me débarrasser au maximum de tout ce qui est négatif et inutile dans ma vie. Un jour après l'autre.
Merci pour ton petit mot, bisous,