Vendredi et samedi, Franck s'est employé à me démontrer par A+B que je devrais rester. Et ce n'est pas la première fois. Il a presque réussi à me convaincre. J'ai vraiment cru qu'enfin, il allait m'accepter telle que je suis. Vraiment, tout en gardant quelques réserves, sans perdre à l'esprit tout ce qui ne va pas entre nous.
Aussi, j'étais un peu tourmentée ces trois derniers jours. Moi qui, depuis plusieurs semaines, essaie de m'accrocher à ma volonté de partir, essaie de faire preuve de détermination, d'organisation, de réflexion, j'étais un peu perdue. Remettre tout ce travail en question ? Je me sentais un peu désemparée.
Heureusement, cette indécision n'a pas duré longtemps. Comme je lui disais hier : "Tu dis ça aujourd'hui, et demain tu auras changé d'avis". Ça n'a pas raté. Je lui en veux un peu de m'avoir baladée comme ça durant trois jours, comme si mon pauvre esprit torturé pouvait tout supporter, tout encaisser.
Enfin, finalement, rien n'est remis en question. J'espère que je ne me ferai plus avoir. Mais cela me prouve une fois de plus qu'il faut vraiment que je parte.