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Jeudi

 

          Comme prévu, je suis allée chercher Franck à l'hôpital vendredi matin. Je suis partie de bonne heure, pensant que ça lui ferait plaisir, tout comme l'appartement tout propre qui l'attendait. L'après-midi, veille de jour férié, je suis allée à la pharmacie chercher tous les médicaments dont il avait besoin. Le soir, une infirmière est passée en coup de vent lui expliquer comment faire sa piqûre d'insuline tous les soirs, ainsi que le protocole établi à l'hôpital pour mesurer sa glycémie. Elle passera régulièrement pendant un certain temps.

          Samedi et dimanche, rien à signaler, à part une nuit blanche pour Franck entre vendredi et samedi. Il a maintenant un masque relié à une machine pour dormir, et ce n'est pas évident.

          Lundi après-midi, comme Franck s'agitait comme un lion en cage, nous sommes même sortis marcher un petit quart d'heure. Pas plus car il n'a vraiment pas l'habitude de faire de l'exercice et il a vite eu mal aux jambes. En tout cas, il semble avoir moins mal au dos.

          Mais voilà, depuis mardi matin, c'est l'enfer. L'atmosphère est irrespirable et une fois encore, je me demande ce que je fais ici, avec cet homme, qui ne montre pas la moindre reconnaissance envers tout ce que je fais pour lui depuis si longtemps. Qui me reproche des choses sans importance et me traite comme sa bonniche.

          Hier après-midi, je l'ai emmené chez le généraliste. Là-bas, il a appris que sa mère avait appelé ce dernier et qu'il avait refusé l'appel. On ne sait pas ce qu'elle voulait dire au médecin, mais elle n'a rien dit à Franck sur le sujet. Encore une fois, elle se mêle de ce qui ne la concerne pas et se montre intrusive, comme d'habitude.

          J'en ai marre de ces deux-là, et en plus, j'habite chez eux ! :/

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